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  • Retour en images sur la conférence Afterwork organisée par The Bankers’ Club DRC le 18 mars 2025 à l’Hôtel Fleuve Congo

    Retour en images sur la conférence Afterwork organisée par The Bankers’ Club DRC le 18 mars 2025 à l’Hôtel Fleuve Congo

    L’événement était l’occasion de mettre en avant des femmes inspirantes de la haute direction, témoignant de leurs parcours et des défis surmontés dans un environnement souvent masculin.

    Mme Félicité Singa Boyenge, la présidente de The Bankers’ Club DRC a ouvert la conférence en soulignant l’importance de la représentation féminine à tous les niveaux. Elle a encouragé les panelistes à partager leurs histoires et à inspirer les plus jeunes.

    La modératrice, Mme Edwige Takassi, a eu l’occasion de présenter en avant-première, les résultats de l’enquête annuelle du Bankers’ Club « Women in finance, Women in Management », qui évalue la représentativité des femmes dans le secteur financier en RDC par rapport aux entreprises commerciales. Elle a souligné les avancées réalisées, les défis persistants et des pistes de solutions pour améliorer la représentation des femmes dans les postes décisionnels.

    Six femmes remarquables ont pris la parole Marissa – Nanou MUNIAMPALA MANGENDA, Directeur financier chez Access Bank, Prudencia Ateghang Directeur financier et experte en finance, Belinda Kamuanya Malengela, Directeur audit chez FirstBank DRC, Germaine Kabengele, CAMS, Directrice conformité chez Activa Assurances RDC, @Gloria Mianda Mbuyi, Responsable service développement (IT) chez Flash international, @Trésor Kingotolo, Superviseur Air de dédouanement chez AGL.

    Elles ont partagé leurs expériences enrichissantes, évoquant l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle, ainsi que les éléments clés qui ont jalonné leur parcours. Elles ont notamment abordé la question du mentorat, qu’il soit formel ou informel et souligné l’importance d’avoir des modèles de réussite pour guider et inspirer les femmes dans leur carrière. Elles ont partagé des conseils pour gagner le respect de leurs pairs et affirmer leur style de leadership, notamment par l’excellence au travail, l’apprentissage continu, la capacité de négociation, la persévérance et la gestion des conflits.

    Cette soirée a été une belle occasion de célébrer les réalisations des femmes et de réfléchir ensemble aux moyens d’accroître leur visibilité et leur impact dans le monde professionnel.

    The Bankers’ Club remercie les sponsors de cet évènement, FirstBank DRC, Activa Assurances RDC, Trust Merchant Bank, Rawbank , Access Bank RDC , @Africa Global Logistics, Standard Bank RDC, EMAC DRC Executive Management Advisory & Consulting , @WIFI africa consulting.

  • Rareté des femmes dans certains métiers : état des lieux

    Rareté des femmes dans certains métiers : état des lieux

    Hier, j’ai eu l’honneur d’intervenir en tant que panéliste lors d’un afterwork passionnant sur un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la place des femmes dans des métiers où elles sont encore sous-représentées.

    Avec 10 ans d’expérience dans le secteur de la messagerie financière et des Fintechs, j’ai pu partager mon parcours et échanger sur des questions essentielles :
    – Quels conseils donner aux femmes qui hésitent à s’engager dans certains métiers ?
    – Comment se faire respecter, que ce soit par des collègues hommes ou femmes ?
    – Comment concilier ambition personnelle et pressions extérieures ?

    J’ai rappelé l’importance d’oser, de se former en continu et de s’imposer avec compétence et assurance. Les stéréotypes existent, mais ils ne doivent pas être des freins. Au contraire, ils doivent nous pousser à aller plus loin et à inspirer les générations futures.

    Merci aux organisateurs (The Bankers Club DRC ) et aux participants pour ces échanges enrichissants. Continuons à ouvrir la voie pour plus de diversité et d’équité dans tous les secteurs !

  • Résultats de l’enquête « Women in Finance,Women in Management » en RDC 2025

    Résultats de l’enquête « Women in Finance,Women in Management » en RDC 2025

    L’enquête annuelle du Bankers’ Club « Women in Finance, Women in Management », mesure la représentativité des femmes dans le secteur financier en RDC, en comparaison avec les entreprises commerciales. 

    L’édition 2025 a interrogé 31 institutions financières (IF) et 40 entreprises commerciales (EC), et révèle que :

    • Le nombre moyen de femmes dans les Comités de Direction (CoDir) des Institutions Financières est de 2.69, en hausse par rapport à 2024 (1.83), contre 2 en moyenne dans les entreprises commerciales interrogées.
    • Les grandes Institutions de Microfinance (IMF) (>300 staff) et petites banques (<500 staff) sont en tête avec plus de 4 femmes en moyenne dans leurs CoDir; les compagnies d’assurance et EMEs sont à la traîne. 
    • Au niveau des entreprises commerciales, les TelCos (presque 3.5 femmes en moyenne), entreprises de communication et santé sont en tête (3 femmes); Le secteur public s’en sort pas mal (près de 2.5)
    • Les cabinets (audit/conseil/avocats) et hôtels sont à la traîne (1 à 1.25 femmes en moyenne)
    • Sur 81 femmes avec rang de Directeur dans le secteur financier, il y a 15 DG/DGA contre 12 en 2024 – (soit 18% de femmes ayant accédé aux fonctions les plus élevées), 
    • Les fonctions les plus populaires sont, sans surprise, DRH, suivi de Directeur des Operations
    • Les fonctions où les femmes sont rares sont Directeur Finances et Directeur Informatique 
    • Les femmes ont franchi le cap des 30% du staff un peu partout (3 IF sur 4), et 1 IF sur 5 a plus de 40% de femmes
    • Néanmoins, les femmes progressent lentement hiérarchiquement ; plus de la moitié des IF ont moins de 20% de femmes Cadres et femmes dans le CoDir
    • En termes de conformité par rapport aux quotas de la Banque Centrale (30% de femmes dans le Comité Exécutif, 50% de femmes au CA, d’ici 2028), les Institutions de Microfinance et les Emetteurs de Monnaie Electronique semblent être mieux positionnées que le reste du marché.
    • Il faut noter que seulement 1/4 des IF ont une politique genre à part entière pour guider et orienter la mise en place de mesures pouvant permettre d’accélérer la progression des femmes. C’est 40% en revanche au niveau des EC.
    • 45% des IF déclarent avoir des produits tenant compte des spécificités des femmes. 
    • Cela suggère que le travail de stimulation de la représentativité des femmes a tendance à commencer d’abord par le portefeuille de clientes avant les démarches internes plus systématiques sur le genre.

    Globalement l’étude constate que les institutions qui dédient plus d’efforts au recrutement et à la montée en compétence des femmes, sont aussi celles qui arrivent à promouvoir des femmes jusqu’aux plus hautes fonctions. En revanche, celles qui tentent d’augmenter la représentativité des femmes au niveau du top uniquement (Comité exécutif, CA), notamment via des recrutements externes, sans travailler aussi sur la base (efforts ciblés pour la montée en compétences des femmes staff et des femmes cadres) sont plus lentes en termes de progrès.

  • Importance de la vigilance contre les fraudes

    Importance de la vigilance contre les fraudes

    Dans un environnement en constante évolution, il est essentiel que les banques restent vigilantes et proactives dans la lutte contre la fraude. La sensibilisation et la formation demeurent cruciales pour renforcer la résilience face à la fraude.

    Les fraudeurs évoluent en permanence, ce qui exige des banques une vigilance accrue et une capacité d’adaptation rapide. Pour faire face à ces défis, il est essentiel que les institutions financières investissent dans des technologies avancées et des solutions innovantes pour détecter et prévenir la fraude.

    Un investissement stratégique dans des systèmes de prévention de la fraude peut non seulement prévenir des pertes financières importantes, mais aussi réduire les coûts associés aux incidents frauduleux. En effet, chaque fond dépensé pour renforcer la sécurité et améliorer les capacités de détection peut se traduire par des économies significatives en cas de fraude avérée. De plus, la gestion proactive des risques liés à la fraude permet également de maintenir la confiance des clients, qui est cruciale dans un secteur aussi compétitif que celui de la banque.

    Face à la complexité croissante des fraudes, les banques doivent élever leur niveau de préparation et d’innovation pour rester un pas devant les fraudeurs. Ceci ne peut se faire sans l’information et la formation. Ignorer ou minimiser cette menace pourrait avoir des conséquences dévastatrices non seulement pour la santé financière des banques, mais aussi pour la confiance du public envers le système bancaire dans son ensemble.

    Pour contrer la fraude et répondre efficacement aux menaces de fraude, il est essentiel de mettre en œuvre une stratégie de Lutte Anti-Fraude qui repose sur plusieurs piliers clés tel que l’analyse des données pour détecter des transactions suspectes, la mise en place de processus de KYC, la formations à la sensibilisation à la sécurité.

    La Banque Centrale du Congo a instruit les banques locales à répertorier tous les cas de fraudes pour une meilleure sensibilisation et une approche proactive dans le secteur.

    Cette approche proactive et dynamique de la lutte contre la fraude doit être ancrée sur la technologie, la réactivité, la transversalité et l’innovation, permettra à la banque de se prémunir efficacement contre les risques frauduleux et de protéger ainsi ses clients et son intégrité financière.

    La fraude ne se limite pas aux pertes financières. Elle peut également avoir des conséquences grave, avec une érosion de la confiance dans les institutions financières et les systèmes économiques en général. La réputation de l’entreprise et des dirigeants peut être gravement affectée, entraînant une perte de clientèle et des implications juridiques.

    Une vigilance permanente est de mise.